mardi 23 mai 2017

Economie sociale et solidaire : enfin des diplômes du troisième degré adaptés.

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Dauphine et le GROUPE SOS recrutent la troisième promotion
du Diplôme "entrepreneur social"

 
introduction
 
Une réunion d'information sur le diplôme "entrepreneur social" aura lieu le 4 juillet de 12h30 à 14h, à l'Université Paris-Dauphine (inscription obligatoire, voir ci-dessous). Ce diplôme, en formation continue, est ouvert aux actuels ou futurs entrepreneurs, cadres, dirigeants de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) mais aussi à tous ceux, issus des fonctions publiques ou de l'entreprise classique (qui travaillent en lien avec la RSE ou pas), qui entendent orienter leur parcours professionnel vers l'innovation sociale, l'innovation territoriale et la co-création.
 
Vous avez des questions ? Envoyez-les à DU.entrepreneursocial@groupe-sos.org et nous vous accompagnerons au mieux dans vos réflexions.
 

SAVE THE DATE
 

4 juillet 2017

La réunion se déroulera en présence de Sylvaine Trinh, Professeur des Universités (Université Paris-Dauphine) et Directrice du programme, de Nicolas Froissard, Vice Président du GROUPE SOS, et de Jérôme Bouron, Directeur des Ressources Humaines du GROUPE SOS.
 
 

>  S'inscrire à la réunion

 

 

Focus sur la formation

 
Le diplôme d’université parcours « entrepreneur social » vise à former des professionnels qui maîtriseront des outils de gestion efficaces, intégreront la boussole économique tout en valorisant leur impact social, et miseront sur l’innovation.

La formation est ouverte aux professionnels issus de tout secteur (secteur public, entreprise classique, ESS…) ayant validé au minimum un bac +3 (ou pouvant faire reconnaitre leur expérience professionnelle dans le domaine). Elle est adaptée à leurs horaires : 30 jours répartis sur 12 mois, à raison de sessions de 3 jours (jeudi, vendredi, samedi) une fois par mois.
formation
Parmi les axes d’apprentissage :
  • L’analyse de l’environnement économique, social et institutionnel ;
  • La capacité à initier des projets répondant aux enjeux sociétaux ;
  • Le diagnostic social de son organisation ;
  • La performance de son organisation ;
  • La valorisation de ses équipes par le management.

 

>  En savoir plus

 

L'ENTREPRENEURIAT SOCIAL EN CHIFFRES

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La parole à Matthias de Chassey

 
Matthias de Chassey est étudiant de la 2ème promotion du D.U. Il est revenu sur son parcours et les raisons qui l'ont amené à s'inscrire au D.U.
 
Quel est votre parcours en quelques mots ?
« Je suis consultant à mon compte pour favoriser le développement des territoires ruraux à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Mon objectif est d’accompagner des porteurs de projets associatifs et des PME en partenariat avec les collectivités territoriales, en particulier en Normandie, où je vis. Cette nouvelle mission s’inscrit dans la continuité de la précédente. Pendant 5 ans, j’étais conseiller développement au sein de Familles Rurales Fédération Nationale, qui accompagne des projets associatifs allant de la prise en charge de la petite enfance jusqu’à celle des personnes âgées. Si les projets partent souvent d’initiatives de particuliers, ces derniers ont cependant parfois une méconnaissance des moyens techniques et juridiques (les règles applicables, les sources de financement par exemple). C’est à cet égard que j’intervenais pour les accompagner ».

Pourquoi avoir suivi le D.U. parcours  « entrepreneur social » ?
« J’ai pu maîtriser les modèles économiques de l’ESS à travers mon emploi précédent. Il existe toutefois des modèles associatifs que je ne connaissais pas forcément, dans un contexte d’évolution rapide du secteur de l’ESS. J’ai donc souhaité acquérir une vue
citation
globale de l’ensemble de ces acteurs. Le D.U. m’a apporté les bases complémentaires qui me manquaient. Le fait qu'il soit ouvert à tous, y compris aux cadres, est intéressant. Cela permet de retrouver sur les bancs de l’université des profils diversifiés et de développer un projet professionnel à tout âge ».
 

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Avec ses 15 000 salariés et ses 405 établissements et services, le GROUPE SOS est une des premières entreprises sociales européennes. Depuis plus de 30 ans, il met l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Il répond ainsi aux enjeux de société de notre époque en développant des solutions innovantes dans ses 5 cœurs de métiers : JEUNESSE, EMPLOI, SOLIDARITES, SANTE, SENIORS. Chaque année, les actions du GROUPE SOS ont un impact sur plus d'1 million de personnes en France
 
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jeudi 12 janvier 2017

Départements et ESS.

Economie sociale et solidaire. Publié le mardi 10 janvier 2017.

Où en sont les politiques départementales en faveur de l'économie sociale et solidaire ? Une récente note fait le point sur les pratiques actuelles et sur les repositionnements induits par la réforme territoriale de 2015.
Les départements peuvent-ils et doivent-ils toujours intervenir dans le champ de l'économie sociale et solidaire (ESS) bien que, depuis la loi Notr du 7 août 2015, ils ne soient plus compétents en matière d'interventions économiques ? Le Conseil national des chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRESS) et le Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES) ont interrogé les départements via un questionnaire et une journée d'échange organisée en juillet 2016.
Dans une note qui synthétise les résultats de cette enquête, les deux réseaux mettent l'accent sur la diversité d'approches des départements en matière de politique ESS. Sur le pilotage politique et administratif, d'abord, avec des vice-présidents dédiés à l'ESS, des conseillers délégués ou encore deux élus de rattachement – comme "dans les Yvelines avec un vice-président à l'insertion et politique de la ville et un à l'économie".

Peu de collaboration entre départements et régions.

La diversité caractérise aussi les modalités d'intervention des départements. La note recense : le soutien aux coopératives d'activité et d'emploi et aux dispositifs locaux d'accompagnement (DLA), le soutien aux réseaux de financements et à des initiatives type monnaies complémentaires, le soutien à des incubateurs, le soutien direct aux entreprises de l'ESS via des appels à projets – faisant davantage référence, après la loi Notr, aux "projets innovants" plutôt qu'à la dynamique économique -, le "soutien, quasiment partout, aux réseaux d'acteurs et d'accompagnement" et, "en revanche, très peu de soutien à l'immobilier".
Les échanges sont "fréquents, mais souvent ponctuels" entre le service ESS et d'autres entités du département telles que celles prenant en charge l'insertion, les achats publics ou les territoires. Dans la recherche d'une politique réellement transversale de l'ESS – approche sociale, économique, soutien aux associations… -, l'Ille-et-Vilaine paraît faire figure d'exception. Le CNCRESS et le RTES observent des "difficultés d'évaluation et de référentiel commun pour les budgets et les moyens affectés à la politique d'ESS". Les départements collaborent également peu avec d'autres collectivités sur le sujet : "seuls deux départements (le Pas-de-Calais et l'Ardèche) ont signé en 2015, une convention avec la région".

L'aide à l'entrepreneuriat dans l'ESS : une affaire sociale

A travers divers témoignages, la note se fait l'écho des réflexions sur le positionnement des départements en matière d'ESS. Pour les élus ayant participé à la journée d'échange, évidemment intéressés par le sujet, le département est toujours tout à fait légitime à intervenir, en particulier au titre de ses compétences insertion et "solidarité territoriale".
Vice-président du conseil départemental du Puy-de–Dôme, Gérald Courtadon estime que le département gagnerait, d'un point de vue "humaniste" mais aussi financier, à "sortir [certains publics] d'un dispositif d'insertion vers l'entrepreneuriat ou vers une coopérative de type CAE" [coopérative d'activité et d'emploi]. L'élu, également ancien président de la Cress Auvergne, ajoute que l'ESS est "une excellente réponse au développement des territoires ruraux dans lesquels la région aura du mal à intervenir".
Pour encourager les élus à ne pas se désengager des actions de soutien à l'ESS – ce serait par exemple le cas de quatre départements sur cinq dans les Hauts-de-France –, des "programmes d'intervention possibles" et des "argumentaires" figurent à la fin de la note. Quatre portes d'entrées sont proposées aux départements pour continuer - ou commencer - à mener une politique ESS : la commande publique et les clauses sociales, la solidarité et les coopérations territoriales, la valorisation et la promotion des valeurs de solidarité et l'approche sectorielle - insertion, petite enfance, sport ou encore tourisme.