jeudi 14 novembre 2013



Projet Canut. Sera présent sur les lieux du forum des associations qui se tiendra le 1er septembre 2013 salle de la Ficelle de 9h30 à 18h00.


Le Forum des Associations du 4ème arrondissement se tiendra le samedi 1er septembre 2012 de 9h30 à 18h00, salle de la Ficelle, 65 boulevard des Canuts - Lyon 4ème. 

Murray Bookchin et l'écologisme social.






Un tenant de l'écologisme social et du municipalisme libertaire.

Né le 14 janvier 1921 à New-York, ce dernier est connu aux Etats-Unis pour avoir lancé le mot d'ordre suivant : "Démocratiser la République et radicaliser la démocratie". Considéré comme l'un des grands penseurs de l'écologie sociale et radicale, passé dans sa jeunesse par le trotskisme, c'est principalement comme théoricien et défenseur du municipalisme libertaire qu'il s'est fait connaitre auprès des écologistes en Europe.  C'est du moins de cette façon qu'il est présenté dans le programme de "Novembre, on s'installe partout", un festival dédié aux libertaires, anarchistes et libéraux en tous genres à Lyon ce novembre 2013.

Trois traits principaux caractérisent ce dernier :

-Il pose le paradigme de l'immanence de la Nature. Et reconcilie les tenants du créationnisme et ceux du naturalo-darwinisme, un débat qui est déplacé. Il n'y a dès lors plus lieu d'opposer le progrès économique et la nature, ces derniers vont de pair.

-Sur le plan de la réflexion politique, il réconcilie les extrêmes (pas d'antidroite ni de pro PS chez les tenants de l'écologisme éclairé et unifie la pensée et l'action politiques vers des buts concrets, positifs dans le bon sens.

-Il fait enfin émerger sur le plan de la théorie pure, un fondement théorique acceptable par tous et universellement reconnu, appropriable par le plus grand nombre.

Murray Bookchin vient ici compléter la liste encore pauvre mais néanmoins très riche des économistes du pragmatisme éclairé on peut en citer quelques uns :
-Théodore Kaczinski (ce dernier oppose les technologies systémiques, celles qui créent de grandes structures difficiles à effacer) et le dites "techniques de base" qui caractérisent l'artisanat et les productions de valeur ajoutée réelle.

-Jacques Ellul.
-Ivan Illich.
-André Gorz.
Nous ajouterons pour notre part Karl Polanyi.


Vincent Gerber, dans le cadre de la présentation de son ouvrage "Murray Bookchin et l'écologie sociale, une biographie intellectuelle" sorti aux éditions Ecosociété a animé le mercredi 13 novembre dernier un débat autour de cette question.

On peut lire ses articles en consultant le blog suivant : www.ecologiesociale.ch

Utilisé par le PKK (voir).

lundi 4 novembre 2013

Se méfier de la collaboration.

Compte-rendu de la réunion économies solidaires.
Maison écologie.
Croix-Rousse.





Ce soir là, on a parlé d'économie solidaire, ses différentes dimensions : le marchand, le nom marchand, le domestique, le semi-marchand. Peut être même qu'il va t avoir une boîte à gratuit (free box), rien à voir avec orange ou SFR, chez nous, à la Croix Rousse .
Et puis on a parlé des pièges à éviter. Le premier : Frederic Beigbeder et sa consommation à dix balles.
On en a profité pour regarder un film : édifiant.
Une bonne illustrations de mille et un détours que fait le malin pour s'emparer de nos âmes...
La prochaine fois on fera notre film nous même...

Une bonne leçon à tirer . Ne pas aller chercher n'importe quel vidéo ou site de référence sur l'économie solidaire ou associative. Exemple sur le site de Viméo www.adesias.fr il est question de consommation collaborative : 
-D'abord le film de trois minutes présenté est trop "joli" pour être vrai. Il met en valeur des initiatives comme covoiturage.fr qui fait l'objet d'une récupération marchande ou encore fait l'apologie de nouveaux types d' échange qui donnent l'apparence de changer les circuits mais qui en fait, reproduisent les anciens schémas avec toujours les même acteurs : les multinationales.
-Ensuite parce que le mot "collaboratif" et ses dérivés "collaboration", "collaborateur" rappelle des vieux souvenirs issus d'une époque noire chez nous (il n'y avait plus d'espoir").



On voit en dessin, sur le film, un type qui ressemble trait pour trait à Frederic Beigbeder. Ce dernier , lassé des réseaux classiques et bien pensant de l'intellectualisme à la française aurait il choisi pour se faire remarquer de se poser en leader de la défense des grands groupes comme orange (voir les concepteurs et financiers du site) organisant leur défensive face au développement des nouveaux réseaux d'économie solidaire ?
Peut être même qu'il y a des images subliminale derrière qui nous demandent de continuer à acheter chez Zara, même après l'effondrement de la tour au Bangladesh et ses milliers de corps épars.
Attention, méfions nous.
Comme nous l'avons conclu ensemble ce soir là à la maison de l'écologie, il faut se défendre contre l'hydre à deux têtes pour que l'enjeu d'une requalification de notre économie dans le bon sens fonctionne . Les deux têtes sont :
-L'Etat.
-Les multinationales.