lundi 26 mai 2014

Compte-rendu de la réunion économies solidaires à la maison de l'écologie du 10 mai 2014.



Economies solidaires : et le projet TAFTA...


"Mieux vaut lui préférer le taffetas du Canut…"

Un bon mot de 


Engagés dans d'autres collectifs ayant eux aussi leurs manifestations, les personnes intéressées pour s'initier et discuter d'économie solidaire étaient peu nombreux. A défaut de pouvoir vraiment faire une présentation suivie d'un débat , nous avons préféré ajourner (le 3 juin prochain, une soirée importante nous attend avec Philippe Derudder, spécialiste entre autres des monnaies) et parler du projet TAFTA (La zone de libre-échange transatlantique (abrégé ZLET ou en anglais: Transatlantic Free Trade Area , soit TAFTA) ou partenariat transatlantique de commerce et d'échange. ).
 Nous n'avons pas posé le questionnaire non plus.
Nous n'avons pas perdu notre temps, car le projet TAFTA mérite qu'on s'y attarde et qu'on en lise les principales lignes ainsi que l'historique, qui remonte à bien loin et témoigne de ce à quoi conduit l'inertie citoyenne : une mise en place progressive d'un nouvel équilibre mondial fondé sur l'hégémonie du plus puissant.
Rappelons les deux clauses les plus importantes :
1. Toute firme multinationale peut porter plainte contre un Etat qui porte atteinte à ce qu'elle appelle la "libre concurrence" qui n'est autre que de la concurrence déloyale fondée sur la domination du plus fort.
2. Dès lors, le principe d'un salaire minimum peut être remise en cause, et on commence déjà dans les milieux proches de l'intelligentsia économique, à en parler…
3. Enfin, nos firmes multinationales notamment agroalimentaires vont avoir désormais le droit de nous imposer leurs aliments fabriqués à partir de produits toxiques pour l'organisme humain, ou encore d'organismes génétiquement modifiés (OGM) sans que nous puissions nous y opposer puisque nous ne seront désormais plus dans un Etat souverain.
Et c'est bien le cas ici, et avec quelle effronterie, nos grands de ce monde nous imposent ces accords qui paralysent toute vie sociale et économique. Pour rester neutre nous avons ensemble, visualisé sur grand écran l'explication de Wikipedia à ce sujet puis, invité chacun (faute de temps), à aller se renseigner auprès d'observateurs et commentateurs plus inspirés, donnant leurs propres opinions : cercles d'économistes, documentaristes, journalistes, collectifs citoyens, associations…



Dans ce contexte, nous n'étions pas tous d'accord. Et l'un d'évoquer la possibilité pour rendre leur âme aux citoyens de "laisser faire et en laisser baver pour que nous ayons vraiment envie, après de changer de paradigme". Et d'évoquer l'Eglise de la Sainte consommation où certains citoyens prennent le partie d'en rire s'esclaffent à la lecture de slogans tels que : "Laisser payer les pauvres, moins d'impôt pour les riches…" ou encore "Donnez nous notre consommation quotidienne"…Et d'avertir contre les angers de certaines monnaies locales mal récupérées, soumises à la loi de l'offre et de la demande , ravalées au statut de monnaie spéculative…Attention…se méfier …
Et d'évoquer la très intéressante plate forme internet lyonnaise "Pour une civilisation sans argent" visible à partir de ce lien, que je vous invite à aller voir : http://www.civilisation-sans-argent.org/.
Ce collectifs propose une civilisation du don, de l'accès , chacun gardant son job, le mécanisme de la valeur d'échange fonctionnant avec la loi de l'offre et la demande, sans que la monnaie vienne faire écran entre ces derniers…

A méditer.

La prochaine soirée économies solidaires aura lieu le mardi 3 juin prochain dès 18h00 avec une intervention de Philippe Derudder…spécialiste des monnaies complémentaires et de l'économie de l'abondance...
Vous recevrez prochainement le programme…

Noura Mebtouche...

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