lundi 4 novembre 2013

Se méfier de la collaboration.

Compte-rendu de la réunion économies solidaires.
Maison écologie.
Croix-Rousse.





Ce soir là, on a parlé d'économie solidaire, ses différentes dimensions : le marchand, le nom marchand, le domestique, le semi-marchand. Peut être même qu'il va t avoir une boîte à gratuit (free box), rien à voir avec orange ou SFR, chez nous, à la Croix Rousse .
Et puis on a parlé des pièges à éviter. Le premier : Frederic Beigbeder et sa consommation à dix balles.
On en a profité pour regarder un film : édifiant.
Une bonne illustrations de mille et un détours que fait le malin pour s'emparer de nos âmes...
La prochaine fois on fera notre film nous même...

Une bonne leçon à tirer . Ne pas aller chercher n'importe quel vidéo ou site de référence sur l'économie solidaire ou associative. Exemple sur le site de Viméo www.adesias.fr il est question de consommation collaborative : 
-D'abord le film de trois minutes présenté est trop "joli" pour être vrai. Il met en valeur des initiatives comme covoiturage.fr qui fait l'objet d'une récupération marchande ou encore fait l'apologie de nouveaux types d' échange qui donnent l'apparence de changer les circuits mais qui en fait, reproduisent les anciens schémas avec toujours les même acteurs : les multinationales.
-Ensuite parce que le mot "collaboratif" et ses dérivés "collaboration", "collaborateur" rappelle des vieux souvenirs issus d'une époque noire chez nous (il n'y avait plus d'espoir").



On voit en dessin, sur le film, un type qui ressemble trait pour trait à Frederic Beigbeder. Ce dernier , lassé des réseaux classiques et bien pensant de l'intellectualisme à la française aurait il choisi pour se faire remarquer de se poser en leader de la défense des grands groupes comme orange (voir les concepteurs et financiers du site) organisant leur défensive face au développement des nouveaux réseaux d'économie solidaire ?
Peut être même qu'il y a des images subliminale derrière qui nous demandent de continuer à acheter chez Zara, même après l'effondrement de la tour au Bangladesh et ses milliers de corps épars.
Attention, méfions nous.
Comme nous l'avons conclu ensemble ce soir là à la maison de l'écologie, il faut se défendre contre l'hydre à deux têtes pour que l'enjeu d'une requalification de notre économie dans le bon sens fonctionne . Les deux têtes sont :
-L'Etat.
-Les multinationales.




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